Nom:: Inconnu
Prénom:: Zelgius
Âge:: Quelques centaines d’années
Race:: Demi-dragon
Planète d'origine: Fläm
Histoire:: Le commencement
L’homme encapuchonné marchait dans les ruelles sombres depuis un bon moment déjà, cherchant une place qui ne semblait pas exister. Après quelques heures de recherches infructueuses il trouva enfin l’endroit, c’était une petite maison souterraine. Il descendit les escaliers menant à la porte, ôta son capuchon et cogna, sa main gantée résonna contre le vieux bois de la porte, qui semblait très fragile. L’homme attendit quelques instants puis, voyant bien que personne ne répondait il défonça l’entrée d’un coup de pied qui envoya la porte voler dans le fond de la salle, ses yeux d’un rouge sanguin s’illuminèrent et éclairèrent la salle, lui donnant un aspect macabre. La salle n’était pas grande, elle était pourtant extrêmement encombrée; livres de magiciens, encyclopédies rédigées par des sages, feuilles de notes, traînait un peu partout. Dans le coin droit de la salle se trouvait un petit lit, un vieil homme était debout devant celui-ci, il était seulement vêtu d’une robe blanche et un médaillon avec une énorme émeraude pendait à son cou, la peur pouvait se voir dans son visage.
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Je suppose que tu as échoué…La voix de l’homme aux yeux rouges résonna étrangement dans la salle, elle semblait venir de partout, sa voix était celle d’un homme qui s’attendait à l’obéissance.
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Pitiez! Je n’ai pas eu assez de temps! Pleurnicha le vieillard.
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Et pourtant tu m’en a fais trop perdre, tu aurais dû savoir qu’il ne fallais pas me donner de faux espoirs… Tout en parlant l’homme dégaina son épée, elle était gargantuesque, un monstre fait arme, elle semblait tellement épaisse que même la pierre ne pourrait lui résister.
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Mais j’ai trouvé quelque chose! Cela concerne le dieu du mal, Cyric…-
Il suffit, tu blasphèmes ma loyauté pour le Dragon en osant proférer le nom du dieu impie qui fut banni par mon maître et père…Le vieil homme releva son regard, le visage de son interlocuteur était fait d’écailles, il n’avait pas de nez et ses yeux rouges sang semblaient briller plus fort à cause de sa colère.
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Cesse de me fixer! Cria l’homme en armure
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Attendez! Voyez ce talisman que je porte, il contient en lui l’essence même de Cyric, imaginez, oh grand et puissant général, la puissance que vous pourriez obtenir en le possédant, je vous l’échange contre la promesse que vous me laisserez vivre.-
Qu’est-ce qui m’empêche de te pourfendre et de prendre le talisman sur ta vieille carcasse inutile?-
Et bien si vous me tuez, le talisman retournera à mon temple.-
Tu es un prêtre? Balivernes…-
Un prêtre faible oui, Cyric m’a convaincu de le voler, je n’ai pas pu résister et je suis venu me cacher ici, mais vous qui êtes grand et puissant, vous parviendrez peut-être même a le contrôler.-
Tu as bien raison, donne le moi, tu as ma parole que mon épée ne fera pas couler ton sang. Dit-il en rangeant son arme dans son fourreau.
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Merci infiniment Zelgius, vous êtes un homme bon et compatissant.-
Je sais… Répondit-il en souriant
Le prêtre ôta le talisman de son cou et le donna au général, celui-ci envoya le prêtre au fond de la salle d’un revers de la main avant d’aller vers la porte sur le sol, il la souleva et se dirigea vers la sortie.
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J’espère bien pour toi que le feu ne te fait pas peur…Tout en disant ces paroles il leva sa main droite, qui ne portait qu’un gant rouge écarlate, et lança une boule de feu sur une tour de livres, ceux-ci s’enflammèrent en quelques secondes, Zelgius se retourna, et tout en sortant dehors, il plaça la porte a l’endroit où elle aurais du être. Il entendit les cris d’agonie du prêtre qui brûlait vivant puis sourit, il n’y avais pas de plus beau son au monde que celui d’un homme qui perd la vie se dit-il. Il lâcha la porte et retourna dans les ruelles a nouveau en rabattant son capuchon sur son visage.
Le talisman
Le chevalier regardait les recrues s’entraîner dans la cour en bas de lui, il se trouvait sur la galerie surplombant son château, un vieil homme habillé d’habits simples d’approcha de lui.
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Que fais-tu là serviteur? Retourne faire ton travail avant que ta tête ne tombe de tes épaules. Cracha le guerrier sans même se retourner.
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De mon temps les chevaliers étaient beaucoup mieux que ces lavettes que tu a sous tes ordres, tu devrais avoir honte d’engager des gens aussi peu maléfiques. Dit l’homme en noir d’une voix d’où le sarcasme n’était nullement caché.
Le guerrier tourna la tête, son serviteur avait une voix étrange aujourd’hui et son bras droit manquait à l’appel, il ne se souvenait pas d’avoir engager de manchot. Le talisman que le prêtre lui avait donné brillait intensément. Le chevalier mis cela sur sa fatigue, le talisman n’avait été qu’une blague, jamais Zelgius n’avait entendu le dieu noir lui parler, ou quoi que ce soit qui pourrait apparenter le talisman à Cyric et de plus, son gant qui lançait des boules de feu avait perdu ses propriétés magiques, de même que son épée qui enflammait au moindre toucher. Zelgius avait bien tenter de se débarrasser de cette amulette mais elle revenait toujours, il avait même tenter de la détruire, et avait réussi, le talisman était en milles miettes, mais quelques minutes plus tard il était a nouveau sur son cou.
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Qui es-tu!? Demanda le chevalier, se retournant devant son « serviteur ».
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Je suis en tous et chacun, je suis le mal à l’état pur, j’ai été ton allié pendant toutes ces années Zelgius, te protégeant sans cesse, pour voir si tu étais à la hauteur.-
Cyric?-
Oui, et tu es à la hauteur de mes attentes, je vais te révéler un secret qui fut perdu lors de la mort de puissance, j’avais fabriqué une arme, tellement puissante que j’en avais interdit l’usage par les dieux, car c’était une arme qui pouvait les blesser, les tuer même. Sauf moi bien entendu, et puisque s’approcher d’un autre dieu que moi pour toi serait, disons, problématique, tu n’en aura jamais l’usage complet.-
Pourquoi ne pourrais-je pas m’approcher d’autres dieux que toi, ignoble traître?-
Ton talisman, j’ai été, à mon plus grand déplaisir, enfermé à l’intérieur, et avant que tu ne me le demande, tu veux l’arme que je te propose pour la simple et bonne raison que ton talisman ne pourra pas entraver ses propriétés magiques.-
Quel est le piège? Quel genre de personne donnerait une arme aussi puissante gratuitement?-
Ah, mais voyons, il n’y a pas de piège. Répondit le dieu noir dans un grand sourire. Mais disons qu’atteindre l’arme sera une épreuve en soit, car elle est protégée par un gardien extrêmement puissant.-
Il suffit! Je ne suis pas un homme que l’on peut impressionner, je ne me laisserai pas non plus avoir par un piège m’enfermant pour l’éternité comme un débutant.-
Oh, oh, serais-ce une insulte à mon encontre que j’entends de la bouche d’un preux chevalier? Défenseur de la veuve et de l’orphelin, protecteur de…Le chevalier prit l’homme par la gorge, son capuchon tomba et on pu voir le visage d’un vieillard, autrefois un serviteur dans le château. Mais ce n’était plus ce vieillard, ses yeux étaient d’un vert éclatant. Le vieil homme se mit à rire malgré le fait que l’air ne passait plus par sa gorge.
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Vas-y! Tue moi! Serais-tu stupide au point de détruire ton seul allié? Mais bon, avant que la colère ne t’emporte, le talisman est dans la caverne. Et son gardien est un de tes horribles frères, car tu n’a aucun secret pour moi, demi-dragon! Cria Cyric tout en levant sa main au niveau du visage de Zelgius.
Le casque du chevalier disparu soudain, révélant une tête écailleuse et deux yeux rouges. Le chevalier vit son reflet dans la bague levée au niveau de son visage, il lança l’homme à bout de bras par-dessus la galerie, celui-ci alla s’écraser au sol dans un craquement écoeurant. Son casque revint soudain, Zelgius se pencha sur la rambarde pour mieux voir son ennemi, le vieil homme était au sol, la tête tournée dans un angle impossible, sur sa main, nulle bague n’était visible et un second bras semblait lui avoir pousser magiquement. Zelgius regarda le talisman qui s’illumina fortement quelques secondes avant de redevenir normal. Les guerriers en bas reprirent rapidement leur entraînement, redoutant que leur maître ne décide de descendre.
L’arme
La caverne semblait encore aussi loin que quand il avait commencé l’ascension de la montagne, mais Zelgius continua de monter.
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Tu y es presque. Dit une voix dans sa tête.
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Je sais, laisse moi tranquille. Répondit le chevalier a voix haute.
Depuis qu’il avait commencé la recherche de l’arme mentionnée par le dieu du mal, Zelgius l’entendait parler dans sa tête, plus il s’approchait de l’arme et plus la voix était claire. Après quelques heures de dure ascension le chevalier arriva finalement sur la corniche de la caverne, le fait qu’il ait réussi a monter jusque là était un exploit en soit, mais l’avoir fait tout en portant son armure de quelques tonnes sur le dos relevait du divin. Zelgius s’enfonça dans la caverne, elle était lugubre, une odeur de moisissure était omniprésente. Seule une petite lumière rouge au fond de la caverne montrait que quelque chose s’y trouvait. Le chevalier s’en approcha et ce qu’il vit le sidéra.
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Alors très cher frère, surpris de me voir, peut-être? Demanda une voix que le chevalier ne connaissait que trop, la sienne.
Devant lui se trouvait son reflet exact, mais sans l’armure pour cacher sa laideur, son corps était gargantuesque, des écailles dures comme le roc le couvrait des pieds à la tête. Ce qu’il avait pris pour une lumière était en fait les yeux de son reflet, ses yeux. Celui-ci se retourna et pris quelque chose, une sorte de fléau, l’arme avait trois têtes, chacune illuminant d’un vert émeraude, signe distinctif du dieu du mal.
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Admire le pouvoir que tu n’auras jamais, car aujourd’hui est ta fin!Sous les yeux stupéfaits de Zelgius, son reflet se transforma, devenant humain en quelques secondes, des cheveux noirs lui poussant sur le crâne et la couleur de ses yeux changèrent pour devenir verte. Mais la transformation n’était pas que bénéfique, la folie brillait intensément dans les yeux de son reflet humain, sa puissance restait formidable pour un humain mais elle n’était rien comparée à ce que son reflet avait quelques instants auparavant. L’humain attaqua soudain, les trois têtes brillant dans l’obscurité de la caverne, mais rien ne pouvait égaler Zelgius, que ce soit en puissance ou en rapidité, celui-ci sortit son épée et dans un seul mouvement fluide, esquiva le fléau et trancha la tête de son reflet, le combat n’avait durer que quelques secondes.
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Enfin, le sang appelle le sang, ne sens tu pas cette arme t’appeler? Dit Cyric dans son esprit.
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Oui… Mais ce n’est pas une épée que je vois sur le sol, cette arme ne vaux rien, tu m’a menti… La voix de Zelgius était empreinte de colère difficilement contenue.
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Hahahaha… Le rire du dieu éclata dans la caverne.
Ramasse la espèce de bouffon arrogant, tu verras bien de quoi elle est capable. Mais je doit te prévenir, si tu la prend, elle deviendra le réceptacle de tout ton pouvoir, sans elle tu ne sera plus rien, de plus une grande partie de ta force physique sera sacrifié pour que l’arme puisse continuellement être alimenté par de la force brute.-
Si je peux devenir humain, je suis prêt à tout.Zelgius s’avança et pris le fléau, sous ses yeux l’arme se transforma pour devenir une épée à deux mains à la garde d’or, une tête de mort en diamant ornait le pommeau de l’arme, signe qu’elle appartenait au dieu du mal. La puissance déferla en lui, il apprit tout les sortilèges qu’un sorcier pouvait rêver d’apprendre, toute cette puissance contenue dans son arme… Il fit alors ce qu’il cherchait a faire depuis sa naissance, enfin devenir humain, il concentra son pouvoir et sentit le changement s’opérer en lui, mais il en sorti vidé de ses forces, pas étonnant qu’il ait vaincu son reflet avec une telle facilitée. Son arme se transforma elle aussi, devenant une simple épée bâtarde, qu’il pouvait tout de même manier sans sa puissance de demi-dragon, son armure lui sembla bien lourde tout à coup, il l’enleva. Son épée brilla intensément d’une lueur verdâtre, il vit qu’il portait maintenant une cotte de mailles noire avec un tabard, le signe sur celui-ci était une tête de mort blanche aux yeux verts.
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J’ai donc réussi a te briser mon cher chevalier, le dragon sera mécontent de perdre un de ses général aussi vite. Dit Cyric tout en riant, qui était maintenant une ombre à ses cotés.
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Tu te trompe, je n’ai jamais été aussi bien, non jamais… Mon père serait si content de moi, oh oui qu’il serait content… Répondit l’ancien chevalier, le regard dans le vague.
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Comme je l’ai toujours si bien dit, un ennemi qui nous a vaincu est un allié potentiel, je suis sûr que ton père me pardonnerait mon égarement si tu lui montrait a quel point je suis dévoué à sa cause, tue, pille, brûle, alimente le chaos de ce monde mon frère. Fait le pour moi, pour ton père.-
Oui je le ferai… Le chevalier s’avança vers le bord de la corniche, trébuchant plusieurs fois avant d’y arriver, rendu là il se jeta en bas, dans une forêt.
La chute fut terrible, il atterrit sur le dos sans rencontrer d’arbres. Mais ses os de demi-dragon étant aussi solides qu’auparavant, il survécu. Les blessures mineures qu’il avait reçues guérissaient en quelques secondes grâce à son arme. Il la déposa avec l’intention de se reposer un peu mais dès qu’il lâcha l’arme une douleur terrible s’empara de lui, il redevenait un monstre. Zelgius la reprit rapidement, promettant à son arme qu’il ne l’abandonnerait jamais, un sourire aux lèvres. Cyric, qui était toujours sur le bord de la montagne le contempla quelques instants.
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Ah mais quelle douce folie que ce dont il est atteint, s’en est presque poétique, la personne la plus puissante du monde est retournée à l’état d’enfant. Le rire du dieu résonna longuement dans la forêt en contrebas.
