Tamara, déesse du froid ~Il faut que j'actualise~

Nom : Mortellement parlant : Zeniro
Prénom : Tamara
Âge : Dix-neuf ans (Jeune pour une déesse, ne trouvez-vous pas?)
Lieux de naissance : Les cieux, mais disons qu’elle considère Icecia comme sa patrie.

Histoire :

Trahison et vengeance divines

C'était l'hiver. Un hiver dure, un hiver dévastateur. Un hivers où seulement passer un instant à l'extérieur c'est risquer de voir le sang se figer dans nos veines entraînant, bien entendu, la mort. Le dieu du froid et sa femme, la déesse de l'eau, attendaient leur troisième enfant. Un enfant inattendu après tant d'année où ils avaient partager leur couche! Et voilà que la déesse de l'eau était enceinte. Son époux, d'abord heureux, avait développé un doute au fur et à mesure de la grossesse. Pourquoi n'avaient-ils pas eu d'enfant entre temps? Elle l'avait trompé! C'était clair comme de l'eau de roche! Ainsi, quand le bébé vint au monde, le Dieu étouffa les cris du nourrisson. Il annonça à sa femme que le poupon, un garçon, était mort. Transie de douleur autant que psychologique, elle éclata en sanglots. Le Dieu sorti de la pièce et se transporta dans le monde des mortels. Il abandonna le bébé dans la neige au milieu des bois et disparut avant de déclencher une terrible tempête. Sans savoir pourquoi, il ne pouvait se résoudre à tuer directement l'enfant, pas même la regarder lentement agoniser avant de mourrir. Il retourna auprès de sa femme épleurée qui avait sûrement comprit que son infidèlité avait été chèrement payé de la vie de ce qui en résultait. Le Dieu et la Déesse passèrent à autre chose, les années s'écoulant.




Ciègle, un bûcheron dans la trentaine. Beau, robuste, vigoureux. Tout pour plaire aux femmes. Mais il n'en veut, n'en aime qu'une. Narie. Narie, pâtissière hors pair dans la mi vingtaine. Douce, généreuse et plutôt jolie. Ils sont mariés. Ils s'aiment. Ils sont parents. arents de cinq enfants. Mathis à huit ans, Sam à sept ans, Vigo à cinq ans, Lina, seule fille, à trois ans et Laërte en à deux. Ils sont tout à fait heureux. Narie attend encore un enfant. Son sixième et elle en est fière. Sa petite marmaille la rend heureuse. Ils ne sont pas riches, mais possèdent une joie de vivre immensément compensatoire.

Ouf! Première contraction. Pas la dernière! Les heures passent, très lentement. Ciègle, impuissant, aide son épouse comme il le peux. Une fois la petite fille extirper des entrailles de sa mère, tout va très vite. L'enfant se met à crier, elle va bien, mais Narie perd beaucoup trop de sang. Vite! Ciègle enfile son manteau, court, court, court vers l'apothicaire. Un guérisseur? Beaucoup trop loin, et puis la magie... Il frémit. Paie les herbes médicinales données par le vieil homme chauve. Court, court, court plus vite! Coupe à travers les bois, trébuche, geignement. Il se relève, regarde par terre. Un bébé! Au milieu de la forêt? Ciel! Il a les lèvres bleues. Pense, pense. Réfléchit, réfléchit. Emmitouffle la créature dans son manteau. Passe la porte. Narie pleurer. L'hémorragie est arrêtée, mais elle pleure. Le nourrisson dans ses bras est mort. La gorge de Ciègle se serre, sa bouche s'assèche. Soudain, quelque chose s'agite sous la cape. L'autre bébé!

- Ma belle, je sais que tu as beaucoup de chagrin, mais je ne peux pas te cacher....

Il sort l,enfant de son manteau. Malgré la pâleur extrême, presque cadavérique, le bébé vit bel et bien. Narie tend les bras, prend le bébé, l'examine.

- Quelle belle petite fille!

Elle la serre contre elle et la cajole tout en la berçant.

- C'est toi que j'ai mis au monde.

Les quatre petits garçons et une petite fille s'approchent, médusés. Ils veulent tous la voir, la toucher, jouer avec elle. Discrètement, Ciègle est parti mettre en terre l'enfant légitime. Il pleure un moment puis revient. L'ambiance survoltée que provoque l'animosité des enfants a tôt fait de lui ramener le sourire. Après tout, il a sauvé un bébé d'une morte certaine.

Pardon papa...

Les années s'écoulent. Les enfants ont grandis. La petite adoptée porte maintenant le nom de Tamara. Elle a cinq ans. Elle décale vraiment dans le décor de la famille. Ses frères et sa soeur ont de beaux cheveux dorées tandis que les siens sont si sombre qu'ils semblent boire la lumière. Malgré tout, personne n'en parle. Tamara trottine joyeusement le long d'un sentier enneigé. Son anniversaire a été célébré il y a trois jours à peine. Le vent sifflote et frôle ses joues et son nez rougis par le froid. Soudainement, un bruit la fait arrêter.

- Laërte? C'est toi? Je sais que c'est toi! Arrête tu me fais peur!

Deux mains la soulève. La petite fille se met à hurler et à s'agiter avec violence, mais la personne l'entraîne vers les bois. Des larmes chaudes se mettent à couler de ses yeux et elle poussa un cri strident. La neige se met à tomber en tempête violente. Elle ramène sa bouche au niveau d'une des mains et la mord à belles temps. Un cri bas. Tamara tombe dans la neige, lève les yeux.

- Papa! Pardon papa!

Elle s'élance vers lui, la neige arrête de tomber. Le bûcheron regarde sa petite fille, cligne des yeux.

- Comment fais-tu ça?
- Quoi, papa?
- Faire tomber la neige.

Tamara hausse les épaules.

- Essaie encore.

Elle se concentre et imagine un sentiment puissant, la neige se remet à tomber, mais doucement. Un peu effrayé, Ciègle la ramène à la maison.

- Papa, je m'excuse de t'avoir mordu. Pardon papa...
- Ce n'est rien ma chouette.
- D'accord vieux hibou.

Ils rentrèrent dans la petite maison et au repas du soir, ils firent part de leur découvert aux membres de la famille. Les cinq enfants se mirent à s'agiter.

- Fait tomber de la neige! On vca faire des bonshommes de neige! s'écria joyeusement Mathis.
- Oui, oui! On va faire des anges! renchérit Lina.
- Bon, bon, d'accord, soupira enfin Tamara.

Cette soirée-là fut l'une des plus amusantes qu'ils vécurent. Ils jouèrent toute la nuit sans se fatiguer.



Tamara avait grandis en beauté sous mon regard. Elle avait quinze ans, presque seize. L'hiver était doux, particulièrement doux cette année là. Oh! Elle était belle, d'une beauté émouvante à vrai dire... qui venait me chercher au fond des tripes. Jamais je ne pourrai oublier ses yeux. Des yeux pâles, brillant d'intelligence, mais aussi animé d'une étincelle particulièrement bien dissimuler de malice. Moi, maître Tempra, me souviens de ce jour où elle était arrivée d'avance à sa leçon.

- Maître, je dous vous parler. C'est vraiment important.
- Calme-toi Tamara.
- Non, avait-elle répliqué avec trouble. Nombre d'année vous m'avez éduqué. Mais cela ce termine maintenant.
- Pourquoi tant d'empressement... Oh! Tamara... Pourquoi ces larmes?
- Je porte un secret lourd, trop lourd et je dois, je dois...
- Confie-toi plutôt voyons! Tu m'as toujours tout dit! Pourquoi pas cette fois-ci?
- C'est dans mon coeur, maître, dans mon coeur.
- Un garçon t'a fait du mal?
- Vous m'en avez fait!
- Quoi? m'étais-je étranglé. Tamara, je ne comprend pas!

Je n'oublirai pas la flamme brûlant au fond de ses prunelles à ce moment. Sa main froide avait prit la mienne. Elle l'avait posé sur sa joue.

- Tama...
- Non, je sais.
- Comprend que j'ai dix-sept ans de plus que toi.

Elle avait relâché ma main et elle s'est dirigée vers la porte.

- Tamara...

Elle avait tourné son visage ravagé par la tristesse vers moi. Cela me frappa. Je lui brisais donc réellement le coeur? J'aurais tant aimé la retenir, la prendre dans mes bras, lui murmurer que j'étais fou d'elle. Aucun mot n'a franchis mes lèvres. Un sanglot, le sien, m'a déchiré l'âme. J'ai regardé la porte se refermer sur mon silence, sur mon apprentie. Mes pas m'ont guidé vers la fenêtre. Je l'ai regardé s'éloigner dans la tourmente qu'elle provoquait. Je ne l'ai plus jamais revu. Ma douce Tamara. Tu me manques.



Tamara marche rapidement, le souffle court dans sa propre tempête. Elle pleure, pleure, ne fait que pleurer. Elle est l'affluent d'un océan. Sa vue est si brouillée qu'elle ne voit pas le trou dans la glace et plouf! Trop tard! Elle tombe dans l'eau glacée, se débat vainement, tente de s'aggriper au bord, rien à faire! Elle se met alors à prier, prier très fort la déesse de l'eau. Celle-ci, émue par le chagrin de la jeune fille, apparaît et lui sauve la vie. La déesse est stupéfaite... cette jeune fille lui ressemble tant... Elle cherche en elle une... étincelle! Sa fille! Mais comment? Elle prit son enfant contre son cœur et elles disparaissent pour arriver dans le plan des dieux. Aussitôt le dieu du froid se sentit mal. Il expliqua tout à sa femme qui cria :

- Pauvre idiot! Je ne t'ai jamais trompé! Tu as failli tuer notre enfant! Tu vas le payer!

Une terrible lutte s'en suivit. La déesse projeta son mari dans l'eau alors qu'il soufflait le froid. Il s'englaça lui-même... et mourut ainsi. Son épouse posa une main sur son thorax inanimé et en sortie un filet de brume blanche qu'elle donna à sa fille.

- Voilà, déesse des neiges et du froid. Ma belle enfant...

Népharate ou le syndrôme de la soeur jalouse

Tamara avait beaucoup progresser. Elle se faisait petit à petit au fait d'être déesse. Cela lui plaisait, mais sa famille adoptive lui manquait beaucoup. Sa mère portait une attention particulière pour lui apprendre à se contrôler. Un beau jour, elle jugea qu'il était tant de la présenter à sa soeur, Népharate. Celle-ci vit immédiatement une menace en elle. Elle qui était si gentille et si douce comparé à elle qui s'amusait à décimer ses propres fidèles. Tam eu peur, très peur et tenta de résonner sa soeur pour qu'elle arrête son massacre, mais elle fit la sourde oreille. Quand la déesse de l'eau prit le partie de sa dernière fille, Neph explosa de colère et provoqua sa soeur en duel. Tamara, pour l'arrêter, se vit obliger de la congeler dans de la glace magique dans une grotte secrète de son domaine céleste... Avec la disparition de Nepharate, Icecia perdit son pari et explosa, bien malgré que Tamara essaya de tout arrêter. Maintenant, elle veille sur les exclus en tentant de les ramener sur le droit chemin et d'éliminer cette contagion qui les ronge... Son peuple adoré! Elle craint de le voir s'éteindre et elle pourrait bien aller quémander de l'aide à une personne... surprenante.

Caractère : Tamara est d'une douceur infinie. Le seul moment où elle peut être en colère, c'est lorsque l'on fait du mal aux personnes qui lui sont chères ou encore quand on a commis une très grande diffamation. Naïve et insousciante, elle rigole souvent en observant quelqu'un se faire prendre dans un de ses tours. Cela n'a rien de méchant, juste de la malice. Un peu tête folle et nunuche, elle n'aime pas que l'on la considère toute puissante. Elle relève ses fidèles qui s'agenouillent. Ce sont les traîtres et les criminels qu'elle fait agenouiller. Misécordieuse, pas une onse de rancune ne coule dans ses veines. Elle aime bien se promener en terre mortelle. Un peu désobéisssante et beaucoup trop aventurière, on la verra sûrement un jour à Fläm. Pas par effronterie, par simple curiosité. Tamara a pourtant des moments de profonde tristesse et de mélancolie.

Pouvoirs : Tout ce qui a attrait au froid (neige, glace, rafale glacé), télépathie, guérison et télékinésie.

Physique : Elle a de longs cheveux soyeux et fins noir qui descendent dans son dos jusqu'à ses fesses. Ses yeux sont d'un bleu limpides presque effrayant au milieu de sa chevelure sombre. Son visage ovale et enfantin possède des traits délicats. Sa bouche parfaite fait le damne des peintres. Sa peau presque translucide par sa blancheur intimide parfois, mais ne lui enlève en rien sa splendeur éclatante.

Votre élément : Le froid

Autre : Elle fait penser à une grande enfant.